Travail différencié : gérer les différences de niveaux pour le plaisir de tous

Une inévitable hétérogénéité des niveaux

Quand on est prof, l’une des grandes difficultés qui se présente à nous, c’est la gestion des individualités. En cours, en récréation, en intérieur, en extérieur… Dans toutes les activités quotidiennes et en toutes circonstances, une classe reste un groupe d’enfants plus ou moins du même âge composé de jeunes êtres vivants uniques, et parfois bien différents !

Si la question de l’acceptation des différences est un enjeu de taille qui peut dépasser largement le cadre des portes de l’école, la gestion de l’hétérogénéité des élèves d’une même classe est un défi pour l’enseignant.

En matière d’apprentissages, même si les programmes officiels guident les professeurs des écoles, il n’est pas si facile de faire avancer tout le monde au même rythme ! Tout d’abord parce que des milliers d’écoles en France possèdent des classes multi-niveaux, souvent double, parfois triple ou plus encore. Dans ce cas, l’approche différenciée est une réelle nécessité.

Même dans une situation plus classique d’une classe à simple niveau, il arrive très rarement qu’un groupe soit parfaitement homogène… et c’est bien mieux ainsi ! L’enseignant met forcément en place la différenciation. C’est une pratique réclamée par les programmes officiels. Elle permet de rythmer l’emploi du temps, de varier les configurations de classe, de cibler certaines thématiques.

Des dispositifs existent pourtant !

En plus de la différenciation, il existe depuis quelques années, des dispositifs de remédiation permettant un accompagnement ciblé et plus poussé des élèves à l’école élémentaire. Il s’agit des APC (Activités Pédagogiques Complémentaires) ou des SRAN (Stages de Remise à Niveau). Écoliers et enseignants ont ainsi des moments choisis, hors temps de classe, pour favoriser la réussite scolaire de tous.

Outre ces dispositifs, la présence des AVS (Auxiliaires de Vie Scolaire) et des AESH (Accompagnants des Élèves en Situation de Handicap) est précieuse. Ces personnes, quand elles peuvent être présentes, soulagent quotidiennement le travail de l’enseignant pour les élèves à besoins particuliers.

Pour développer le potentiel de tous les élèves, même les plus en difficulté, le RASED (Réseau d’Aides Spécialisées aux Élèves en Difficulté) peut être déployé. Il dispense des aides spécialisées faisant intervenir une équipe de professionnels de l’enseignement et du paramédical qui se coordonne pour entourer l’élève et soutenir le travail du professeur des écoles.

En dehors de ces situations précises, de nombreux facteurs peuvent entrainer les écarts de niveaux entre les élèves d’une même classe. L’entourage, le milieu social, l’état physique ou psychologique de l’enfant, tous les éléments de son environnement -même les plus insignifiants- peuvent contribuer à avancer ou retarder son niveau scolaire.

Mais alors, quelles réponses apporter ?

Les éditeurs scolaires regorgent d’outils bien pensés et adaptés au travail différencié. Aux Éditions Jocatop, cela représente la très grande majorité des produits. Évidemment, cette adaptation est plus facile sur un support numérique dont le niveau peut être ajusté en fonction des résultats de l’élève ou qui permet à l’enseignant de paramétrer précisément les notions à cibler et le temps d’exécution.

Une organisation de la classe en projets ou en ateliers thématiques est souvent propice au travail différencié. En dehors des supports numériques, les jeux de plateaux peuvent être très pertinents pour faire jouer ensemble des élèves de différents niveaux de maitrise. La collection Ton compte est bon ! qui couvre tous les niveaux de l’élémentaire entraine par le jeu aux notions clés de la numération. En Français, L’arbre des mots pour le cycle 2 et la collection Les Rois de... pour le cycle 3 ciblent l’entrainement des élèves en langue française.

Dans une configuration de classe entière, des produits imprimés utilisables en autonomie, comme des rallyes en mathématiques ou en français, sont de véritables pépites dont peuvent profiter les élèves les plus rapides. Cela devient une véritable source de motivation si les thèmes sont attractifs comme ceux de notre collection conçue avec La Classe de Mallory : Le Tour du monde de Sasha et Max, Les voyages temporels d’Inès et Gaspard ou encore Zack l’Éclair et Lily la Tornade, les superhéros du français, etc.

L’enjeu est bien là : que chaque enfant, quel que soit son niveau, prenne du plaisir en classe dans les apprentissages !

Et vous, quelles actions menez-vous au quotidien pour gérer les différences de niveaux dans vos classes ?

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